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Zombie survival dans l'époque pré-deuxieme guerre mondiale
 
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 Chroniques des Concierges des Enfers (Eh oui mes Reinigers)

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Alicia Kovalenko

Alicia Kovalenko


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Fiche de personnage
État de santé: Blessée gravement
Expertises: Précision, corps à corps
Armes:

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MessageSujet: Chroniques des Concierges des Enfers (Eh oui mes Reinigers)   Chroniques des Concierges des Enfers (Eh oui mes Reinigers) I_icon_minitimeSam Aoû 14, 2010 10:55 am

Ici vous pourrez suivre les aventures de l'escouades la plus meurtrière et indisciplinée de l'armée nazie, les Reinigers. Pour vous mettre un peu dans le bain, je vous mets un peu en contexte. Cette escouade consiste de dix soldats et est leur capitaine n'est nul autre que Maïk Bielski. Son premier lieutenant est bien entendu sa soeur Alicia Bielski. Malheureusement, le groupe a eu une fin plutôt abrupte quand ils se sont fait massacrer par les Ombrageux aidés des corrompus. Comme il s'agissait d'une escouade sympa mais dont nous n'avons pas eu la chance de connaître, je posterai ici quelques-unes de leurs missions passées. Vous serez libres de commenter comme bon vous semble.

Les trois voitures roulaient en direction d'un nouveau village à "nettoyer". Beaucoup de soldats y avaient été envoyées et peu sont revenus. De ceux qui sont revenus en vie, ils étaient encore moins nombreux à être encore sains d'esprit. Les éclaireurs qui y avaient été envoyées n'avaient été retrouvés qu'en monceaux informes de chair. Difficile d'obtenir un rapport précis en ces conditions. L'escouades des Reinigers avait donc été dépêchée sur place pour enquêter sur ce qui se passait là-bas. Le plus étrange est que les soldats revenus de ce village qui étaient encore capables de former des phrases cohérentes ne parlaient pas de corrompus. De toute évidence, quelque chose de pas catholique se passait là et c'était pas la faute des morts-vivants.

-Encore combien de temps avant d'arriver là-bas. Je commence à m'emmerder ici moi...

Mörder se balanceait sur son siège, impatient de faire cramer du zombie. Son arme de prédilection, autre que le fusil d'assaut propre à leur escouade seule, était un lance-flamme de la deuxième guerre mondiale qui était autrefois utilisé par les Waffens SS. Il tira la tête hors de la fenêtre et tira un coup de lance-flamme pour allumer son cigare avant de se rasseoir. Alors que la moyenne des gens aiment bien la vue d'un oiseau par sa beauté, Mörder les appréciaient parce qu'ils faisaient de bonnes cibles. Il ne reculait jamais pour faire un peu de "tir au pigeon".

-Tu devrais faire attention avec ce truc... Le goudron risque de coller à ton visage et le consumer complètement. Pas moyen de te soigner si t'es rien d'autre qu'un steak trop cuit.

-Je crois que je sais comment marche cette petite beauté merci! Tu pourrais toujours tester ta théorie si tu veux?

-Je passe...

-Ce que je pensais...

-Ah... Comme ça tu penses?

Celui qui venait de le réprimander, c'était Stich, le médoc du groupe. Un homme assez cultivé et d'apparence calme et même jusqu'à austérité. Sous cet air suffisant, il reste un Reiniger dans l'âme et sait se battre aussi bien que n'importe quel autre soldat. En somme, il savait ausssi bien sauver une vie que la prendre. Les jambes croisées, Stich lisait l'un de ses livres au passé obscur tout en fredonnant en attendant d'arriver sur le terrain comme à l'habitude.

-Fermez-la tous les deux. On est en train de recevoir une communication des autres.

La voix douce mais ferme de Letzer Schatten fit se fermer la geule des deux malades à l'arrière de la voiture. Letzer Schatten (Dernière Ombre) était une femme aussi magnifique que dangeureuse. Ses longs cheveux noirs cascadaient le long de ses épaules et c'était souvent la dernière chose que voyaient ceux qui avaient le malheur d'être sa cible. Ça ou encore son sourire qui charmait le coeur de tout homme avant qu'il ne reçoive une lame dedans. Elle n'était entendue que si elle voulait bien l'être. Ses lames secrètes savaient se montrer tout aussi dangeureuses que la tonçonneuse de Maïk. Les crépitements d'un message radio se firent entendre... Maïk s'empara de la radio sur le tableau de bord pour pouvoir leur parler.

-C'est Fleishwolf, qu'est-ce qui se passe?

-C'est la voiture de tête, on arrive bientôt jusqu'au village en question. On va enfin savoir ce qui se passe là-bas. Quel suspense! J'te parie un vingt qu'ils nous ont envoyé ici dans l'espoir que nous aussi on ne revienne pas.

-Attend... C'était pas elle qui conduisait?

-Ouais mais madame voulait un peu de repos avant d'arriver parce madame- Aîe! *Ta gueule et conduis* Ça va, ça va... En tout cas, on se reparlera une fois rendus.

Friedenswächter (Peacekeeper) raccrocha la radio de communications et ralluma celle pour la musique. Ain't No Rest For The Wicked, même si elle était dans le même style que les autres, changeait un peu de sa musique western. Friedenswächter descendait directement de la lignée de Jesse James et ça se voyait. Il avait une longue queue de cheval qui descendait jusqu'au bas du dos et un chapeau de cowboy authentique de l'ancètre tout comme le reste de ses vêtements. Son arme de prédilection était ses huit Colts Peacekeeper (des six coups) qu'il gardait constament sur lui. Son Bowie Knife n'était pas à oublier non plus parce sinon il se fera un plaisir à vous le rappeler.

-J'espère qu'ils nous envoient pas quelque part de trop dangeureux... Vous savez, c'est ma première mission.

-T'inquète le jeune... On entre on fout notre bordel et on dégage. Un plan simple et parfait en trois étapes faciles.

-Quand même...

-J'ai dis ta gueule et conduis!

-Oui m'dame!

Die Neue (Le Nouveau) était assis à côté de lui. Du genre plutôt nerveux, le fait qu'il était pour la première fois en mission dans cette escouade un peu spéciale n'aidait pas vraiment. Il était du genre à être un Dieu sur le champ de tir, mais qui fige une fois sur le champ de bataille. Alicia était couchée sur la banquette arrière et prenait ses aises alors qu'ils approchaient de la zone de mort.

Ils arrivèrent finalement à l'entrée du village après quelques minutes de route. Un très vieux village. Un peu plus et il y avait un saloon, ce qui n'aurait pas manqué de plaire à Friedenswächter. Les vitres cassées, les maisons délabrées ou brulées. La vue habituelle quoi. Mis à part un petit détail... Pas un corrompu à l'horizon. La voiture d'arrière-garde s'immobilisa à son tour près du reste du groupe. Schuljunge (Schoolboy ou Karl Kesler) sortit de la voiture en compagnie d"Homerun. Il a toujours avec lui ses gants, sa casquette et sa batte de baseball tachée de sang qu'il apelle Billy. Malgré ses vingt-cinq ans, Homerun se comportait presque comme s'il en avait quinze.

-J'espère qu'il y aura quelques balles à tapper et par balles, je veux dire du crâne de corrompu bien sûr. On s'emmerde à toujours aller sur la route comme ça.

-Vous pensez pas qu'on devrait plutôt appeler des renforts à la place...

Un silence de mort se mit à régner dans le groupe. Après ce qui sembla un éternité à Die Nieue, tout le monde se mit à rire. Même Krähe (Crow) qui était habituellement du genre silencieux, riait lui aussi de bon coeur. C'était un gars un peu bizare, même pour les Reinigers. Il portait un manteau noir semblable à celui de Maïk qui descendait jusqu'à ses pieds. Ses cheveux noirs couvraient la majeure partie de son visage et il était assez pâle. Maïk posa sa main sur l'épaule de Die Nieu qui semblait trembler comme une feuille.

-T'en fait pas, petit. J'ai pas l'habitude de perdre des hommes en mission. Il leur fit signe de son poing de se rassembler pour commencer leur entrée dans le village. Gardez les yeux ouverts et le doigt sur la gachette. On sait pas ce qu'il y a ici alors soyez prudents un peu pour changer.

L'escouade commenceait alors à avancer le long des rues de terre du village...

-Va faloir se séparer pour fouiller l'endroit. Vous y irez en équipes de deux. Je vais former les équipes. D'abord ce sera moi et Stitch.

Stitch fit claquer son livre en le refermant. Il était assit sur le capot de l'une des voitures qu'ils avaient utilisé pour arriver jusqu'ici. Mauser à la main, il arriva à la hauter de Maïk.

-Juste quand j'étais dans un bon passage... Faut croire que quand faut y aller, faut y aller...

-Deuxième équipe. Die Nieue et Mörder.

-Quoi?! Faire équipe avec lui?!

-Génial! enfin un peu d'action par ici! Allez viens par ici le jeune...

Mörder empoigna Die Nieue par le col pour le trainer avec lui pour partir dans le village. Il tira un coup de lance-flamme dans les airs dans l'espoir d'attirer des corrompus s'il y en avait dans les parages.

-Petits, petits, petits... Venez jouer avec oncle Mörder...

Maïk soupira en voyant Mörder un peu trop enthousiaste avec cette mission à son gout. Après tout, beaucoup d'autres sont venus ici avant eux et peu en sont revenus en vie.

-Bien... Troisième équipe alors... Homerun et Krähe, prêts à y aller?

-Plus prêt que prêt, chef. Quoique j'aurais préféré y aller avec Miss Letzer...

-Allons-y... Plus vite c'est fait, plus vite on pourra foutre le camp d'ici.

-Dis-donc, tu fais du zèle toi pour une fois...

Homerun et Krähe partirent à leur tour dans le village abandonné. Homerun en sifflotant comme à l'habitude et Krähe... Eh bien, comme à son habitude avec son arme sous son manteau, préparé à faire feu.

-Enchainons... Friedenswächter, tu feras équipe avec Letzer Schatten cette fois.

-Hourra...

Friedenswächter releva son chapeau avec son pistolet. Il avait un cure-dent dans la bouche parce que fumer c'est tout simplement trop mauvais pour la santé. Il retira son chapeau pour saluer Letzer avec le respect du à une dame alors qu'ils partaient de leur côté.

-...Et ça nous laisse Schuljunge et IngwerBlitz... (Ginger Thunder)

-Tu l'as fait exprès non?

-Un peu...

-Allez, viens. C'est qu'une mission comme une autre après tout.

Les cinq équipes partirent chacune de son côté à travers les vieilles rues en terre du village. Friedenswächter ne pu s'empêcher d'entrer dans le premier bar venu. Letzer, atterée, était bien obligée de le suivre. Le cowboy était en train d'essayer de faire fonctionner le jukebox. Frustré qu'il ne marchait pas, il recule de quelques pas, puis donna un grand coup de pied dedans. Le jukebox commencea à cracher sa musique dans la pièce. Il se dirigea derrière le comptoir et se mit à le fouiller.

-Qu'est-ce que tu fais? Je te signale qu'on est en pleine mission.

-Un peu d'exploration. Si on ouvre l'oeil, c'est fou toutes les merveilles qu'on peut trouver. Haha! Alors c'est là que tu te cachais...

Friedenswächter sauta par-dessus le bar, une bouteille de fort à la main pour aller s'asseoir à l'une des tables qui étaient encore en état. Il déboucha la bouteille avec les dents pour se mettre à boire à même le gouleau.

-Boire en pleine mission... Vraiment... Je me demande comment tu as fait pour survivre jusqu'à maintenan-

Tous les deux sortirent leur arme en même temps pour viser vers un bruit suspect qui venait de la pièce d'à côté. Friedenswächter sourit et lancea la bouteille qui éclata contre le cadre de porte. Il se leva, un pistolet dans chaque main, pour se diriger lentement avec Letzer vers ce qui avait fait le bruit.

-Tu sais ce qu'ils disent. Les femmes d'abord.

-Que de galanterie... Et ils disent que la chevalerie c'est mort...

-Ils disent pas mal de choses ouaip!

Letzer Schatten entra la première dans la pièce, ses lames secrètes sorties de ses manches et un pistola beretta pour plus de sécurité. Fridenswächter allait entrer quand il y eut une série de mouvements brusques dans le noir, il ne pouvait rien voir, puis fut surprit par Letzer qui bondit devant lui avec sa lampe torche dans une main et un jeune garçon qui se débatait dans l'autre.

-Tu vas me lâcher oui! Espèce de...

-Qu'est-ce que... Ça peut pas être la cause de toutes ces dispatitions... En tout cas, on a pas le temps de retrouver ses parents on a cet endroit à fouiller.

-Venant de toi c'est une nouveauté.

-La ferme sale ivrogne.

-Si tu veux je peux l'assomer. il m'énerve déjà ce petit...

-Ça va pas, non!?
-Ça va pas, non!?

-Peu importe ce qu'il y a ici, il n'est surement pas la seule personne à habiter ici. Dis-moi... Tu dois avoir une famille. Où sont les autres?

Le jeune garçon allait répondre, mais fut interrompu quand une colonne de feu s'éleva d'une fenêtre. C'était clairement un coup de lance-flame de ce psychopathe de Mörder.

-...Je crois que Mörder viens de les trouver...

-Quelle genre de connerie cet idiot est encore en train de faire?

Letzer Schatten et Friedenswächter sprintèrent en direction de la colonne de flammes. En arrivant, il pouvaient voir Die Nieue en train de tirer deux personnes hors de la maison en flammes. Mörder sortait à son tour, visiblement déçu que ce n'était pas des corrompus. Les autres arrivèrent finalement, alertés également par l'incendie. Alicia poussa Die Nieue qui était sur son chemin pour aller donner un bon coup sur la tête de Mörder.

-Aïe! Qu'est-ce qui te prends!? Tu veux reprendre ce combat où on l'a laissé c'est ça?

-Qu'est-ce qui t'as prit de tirer sur des civils comme ça!?

-Ça va, du calme, ils sont même pas morts... Je crois... De toute façon j'ai cru que c'était des corrompus sur le moment. Qui pourrait bien vivre dans un endroit pareil en plus!

Stich s'approcha des deux personnes que Mörder avait prit pour cibles. À part quelques brulures mineures, ils n'étaient pas en danger. Il leur fit quelques bandages afin de couvrir les brulures.

-Ils vont s'en sortir. Le plus urgent reste de trouver un moyen diplomatique afin de ne pas se faire attaquer par tous ces gens qui nous encerclent...

En effet, il y avait encore pas mal d'habitants dans le village après tout. Ils devaient s'être cachés en voyant l'escouade arriver. Ils avaient encerclé les Reinigers et les menaceaient avec des fourches et autres armes de fortune. Autres que ceux qui avaient un fusil de chasse entre les mains, il n'étaient pas vraiment une menace, mais mieux valait éviter l'affrontement. En fin diplomate qu'il était, Mörder se préparait déjà à tirer un autre coup de lance-flamme.

-Vous osez lever la main sur des soldats du Reich!? Venez par ici je vais vous flamber la geule!

-Alors là jamais!

Alicia sauta dans le dos de Mörder pour tenter de lui faire une clef de bras pour le faire lâcher son arme. L'élément de surprise et ses exosquelettes lui donnaient l'avantage sur lui et il se retrouva face contre terre sous elle.

-Je devrais essayer de tirer sur des civils plus souvent alors... Mais non c'est une blague... À moins que...

Friedenswächter fut interrompu dans ses rêveries par les paysans autour d'eux qui se rapprochaient. À pars Alicia, Mörder et Letzer qui mit l'enfant à l'écart, tous levèrent leurs armes pour leur fare savoir de ne pas avancer plus. Voyant que la situation n'allait qu'en empirant, Maïk décida de prendre la parole.

-Du calme... Ne faisons rien que nous pourrions regretter-

-C'est fait y'a rien que je regrette moi, haha!

Alicia lui asséna un coup de coude dans la nuque pour afin qu'il se la ferme pour une fois.

-Merci Alicia... Comme je disais, baissons tous nos armes. On ne vous veut pas de mal. Nous sommes simplement venus pour enquêter sur des disparitions étranges qui sont survenues par ici.

-L'homme que vous venez juste d'aggresser est le maire du village et la personne la plus importante à nos yeux! Qu'avez-vous à dire pour votre défense?

-C'était marant?

Alicia ressera sa prise autour de la tête de Mörder qui ne pouvait plus faire autrement que se tortiller en vain. Les paysans avaient été assez offensés par sa réponse et certains semblaient se préparer à attaquer. Alors que la situation semblait désespérée, l'un des deux hommes qui avaient été presques brulés par Mörder se leva pour s'interposer. Les paysans reculèrent tous d'un coup en le voyant. Visiblement, ce devait être lui le maire.

-Allons, allons, calmez-vous donc. En voilà une façon d'acceuillir des invités. Il ne s'agit là que d'un simple malentendu mes enfants.

La catastrophe semblait au moins évitée de justesse. Il y avait tout de même le fait que leur présence ici était des plus étranges.

-Puis-je vous demander ce que vous pouvez bien faire ici? Cet endroit m'a l'air plutôt dans un sale état. Comment pouvez-vous bien vivre dans un endroit pareil? D'après des rapports que j'ai reçu, c'est une zone très dangeureuse.

-Une excellente question mon jeune ami. Voyez-vous, nous sommes attachés à cette terre. De nombreux corrompus vont et viennent ici et en vous entendant arriver nous avions cru que c'était ces maudites bêtes qui venaient encore une fois... C'est pour cette raison que nous étions tous cachés. Toutefois, puisque vous êtes ici, je suis certain que vous pourrez nous aider à nous débarasser de ces monstres!

-Nous ne sommes pas venus ici pour jouer les gardes du corps. Ils sont en danger ici, donc nous devons les déplacer vers un endroit plus sûr.

-Peut-être mais la journée tire à sa fin. Il fera bientôt nuit. Même si les corrompus ne viennent jamais la nuit, il serait très dangeureux de partir maintenant. Allez, c'est décidé! Vous serez mes invités pour cette nuit!

-Mais, monsieur, vous êtes blessé!

-On ne vit qu'une seule fois, non? Dépêchez-vous de préparer le banquet, la musique-

-La bière!

-Et la bière bien entendu!

-Super!

Homerun en fila cinq à Karl. Tous les deux partirent aider aux préparations, suivit de Stitch et Friedenswächter qui ne se firent pas prier pour aider eux aussi. Alicia finit par relâcher Mörder qui continuait de ruminer des jurons. Plus tard, ils se rendirent compte que l'enfant qu'avait trouvé Letzer Schatten n'était nul autre que le fils du maire du village. Pour la première fois, Die Nieue ne semblait plus nerveux outre mesure. Il était tout de même allé à un endroit élevé pour surveiller les alentours au cas où. Krähe avait disparut comme à son habitude, surement pour aller à un endroit plus calme. Maïk finit par être convaincu par le maire qu'une seule nuit ne pouvait pas faire le moindre mal...

Comme le village était dans un triste état, ils avaient décidé de mener les festivités dans un manoir aux limites du village. Il leur avait dit que c'était un endroit plus sûr car il était plus éloigné sur un vaste terrain plat. Malheureusement, il n'était pas assez grand pour contenir tous les habitants du village. Le maire expliqua à Maïk que les grilles électrifiées empêcheraient tout corrompu d'entrer sur la propriété sans être repéré, ce qui rassura Die Neue qui décida de ne pas passer la nuit perché avec son fusil à la main.

La salle réunissant tout le monde était bien animée. La musique allait de bon train, même si elle n'était pas forcément au gout de Friedenswächter qui tenta de démolir les instruments à plusieurs reprises, mais fut empêché par Maïk à chaque fois. Homerun et Mörder étaient occupés à démolir divers objets sans importance, soit en faisant un peu de tir au pigeon ou encore en le frappant d'un baton de baseball. Pour la première fois, Die Neue semblait ne plus être nerveux du tout et buvait en compagnie de Karl et d'autres gens du village. Krähe était introuvable comme d'habitude. Il n'aimait pas vraiment être en compagnie de tant de personnes à la fois.

Au milieu des célébrations, ce qui attira le plus l'attention, c'était Alicia qui essayait tant bien que mal de se tenir debout. Personne ne l'avait vu boire, mais il était tout de même clair qu'elle était complètement saoul. Letzer Schatten alla l'aider à la supporter pour éviter qu'elle ne tombe.

-Je crois que votre amie a un peu trop bu...

-Au contraire elle n'a rien bu de toute la soirée pour être franche...

-À la voir ça ne parais pas vraiment.

-Je sais... En fait, c'est à cause des vapeurs d'alcool je dirais... Elle ne supporte tout simplement l'alcool.

-C'est une blague j'espère...

-Hélas... Je vais l'emmener dehors afin qu'elle puisse prendre un peu d'air frais.

-Je vais bien, t'en fais pas pour moi.

Alicia se dégagea de Letzer pour tenter de se tenir debout d'elle-même. Elle ne restait pas loin d'Alicia au cas où elle perdrait l'équilibre.

-Il fait vraiment chaud ici... C'est insoutenable...

Aussi minime soit-elle, la quantité d'alcool qu'elle avait dans son organisme était suffisante pour la faire perdre le contrôle complètement. Avec à peine quelques vapeurs d'alcool, elle se comportait comme si elle avait calé une petite partie de la consommation moyenne de vodka par minute de Kamarov, soit près de l'intoxication. Letzer avait bien fait de rester près d'elle, car Alicia tentait à présent d'enlever sa veste, puis commenceait à retirer sa camisole. Letzer laissa s'échapper un rire nerveux avant de la trainer de force à l'extérieur avant qu'elle ne se mette à faire l'irréparable. Friedenswächter avait oublié sa rage de défoncer les instruments démodés et tentait de contrôler son saignement de nez causé par le comportement soudain d'Alicia. Alors qu'il se proposait pour aller voir si elle allait bien, il fut ravisé par Maïk qui le fixa d'un regard noir.

Alicia était assise sur les marches de pierre menant à l'entrée du manoir pour prendre un peu d'air frais et s'éclaircir les idées. Letzer Schatten était sortie avec elle pour s'assurer qu'elle allait bien. Ils savaient bien ce que pouvait bien lui faire l'alcool... Alors qu'ils s'apprêtaient à rentrer, elles entendirent un bruit suspect provenant de la cour intérieure. Dégainant leurs armes, elles s'approchèrent de la source du bruit. Il s'agissait du petit fils du maire qui tentait d'escalader la barrière. Letzer l'empoigna par le fond de culottes pour le faire redescendre.

-Qu'est-ce que tu fais? C'est dangeureux de sortir comme ça il pourrait y avoir des corrompus ici.

-Les corrompus, c'est le moindre de nos soucis ici.

-Comment ça?

Le jeune homme regarda autour de lui pour être certain de ne pas être entendu par qui que ce soit d'autre. Il inspira profondément avand de poursuivre.

-Ces gens... Vous ne devriez pas leur faire confiance aussi aisément... Ils peuvent sembler normaux, mais vous devriez être prudents.

-Ils m'ont l'air tout à fait inofensif en tout cas. Je sais bien que toute famille qui se respecte a ses problèmes, mais tu ne devrais pas parler de cette façon d'eux.

-Vous ne comprenez rien!

Le jeune garçon partit à la course vers une autre section du manoir. Il disparut sous le couvert de l'ombre, car il faisait nuit et il n'y avait pas de lumière sur une grande partie de la cour intérieure. Alicia s'avancea pour tenter de le rattrapper, mais Letzer la retint en posant sa main sur son épaule.

-Viens... On devrait rentrer avant que les autres ne commencent à s'inquiéter.

-Je ne sais pas trop quoi en penser... Peut-être qu'il a raison après tout. Pourquoi ces gens s'entêteraient tant à rester ici alors que cet endroit est sur le point d'être rasé par les corrompus. Ça ne tient pas debout.

-Les gens sont parfois très attachés à leur terre. C'est l'endroit où ils sont nés et où ils ont grandi et souvent ils ne veulent pas la laisser partir comme ça même si ça veut dire risquer leurs vies. Allez.. rentrons. Tout sera terminé demain quand nous les escorterons quelque part plus sécuritaire.

Ils rentrèrent à l'intérieur pour rejoindre les autres. Rien ne semblait vraiment avoir changé. C'était difficile à expliquer, mais il y avait cependant une ambience toute autre à cette fête. Les gens du village avaient en quelque sorte un air différent. Peut-être était-ce simplement à cause de ce que leur avait dit l'enfant, mais Letzer Schatten et Alicia étaient beaucoup plus méfiantes tout d'un coup. Finalement, le brouhaha envahissant la pièce se tut peu à peu alors que le maire du village cognait sa fourchette contre son verre. Il se leva pour prendre la parole.

-Mes amis, je voudrais prendre un moment pour remercier ces gens pour leur présence ici. Je dois dire que nous n'avions pas eu de visite il y a de cela bien longtemps.

-Tout le plaisir est pour nous!

-Bref, je voulais vous remercier du fait que des sacrifices humains vivants sont si difficile à trouver, surtout en aussi grande quantité à la fois...

Son visage devint rapidement beaucoup plus sombre. Un silence de mort régnait dans la salle. Mörder brisa le silence pour se lever et empoigner son lance-flamme pour le pointer sur un peu tout le monde dans la pièce.

-Si vous croyez que je me laisserais ouvrir le bide comme ça par un illuminé aussi facilement, vous pouvez toujours dire bonjour à mon petit copain!

-Si c'est une blague alors ce n'est vraiment pas amusant.

Tout les autres dégainèrent également leurs armes. Mörder fut prit subitement d'un malaise et en lâcha même son arme.

-Qu'est-ce qui m'arrive!?

-Juste quelques précautions... Je n'aurais pas prit la peine de dire cela si je n'avais pas empoisoné toute l'alcool que vous avez ingurgité. Rien pour vous tuer bien sur, mais vous tomberez dans un bon sommeil. À votre réveil, il sera déjà trop tard.

-Sale batard...

-Vous ne vous en tirerez pas comme ça...

Un à un, tous les Reinigers s'effondrèrent inconscients. Seule Alicia, qui n'avait rien bu de la soirée n'était pas affectée par cette traitrise. Comme elle se trouverait seule face à toutes ces personnes, il valait mieux faire semblant de tomber endormie comme tous les autres. Si elle tentait d'attaquer maintenant, ils pourraient se mettre à tuer les membres de son escouade et ils devaient eux aussi être armés.

-Bien... Emmenez les dans le sanctuaire. Arrangez-vous pour bien attacher cet espèce de colosse. Je ne tiens pas à ce qu'il se libère pour se mettre à nous attaquer.

-Monsieur, il en manque toujours un. Il s'agit de leur étrange ami tout en noir.

-Ça n'a pas d'importance, nous le retrouverons le moment venu. Occupez-vous d'abord ce ceux-ci.

Ils se mirent à quatre pour transporter Maïk. Ils emportaient également les autres hors de vue d'Alicia pour aller dans une autre section du manoir. Alors que l'un d'eux arriva pour se saisir d'elle, le maire l'interrompit.

-Non... Celle-ci n'ira pas avec les autres. Emmenez-la dans l'autre section. Elle sera notre "pièce de résistance"...

L'homme émit un rire des plus inquiétants avant de prendre Alicia pour la mettre sur son épaule et partir avec. Ils descendirent profondément sous terre pour déboucher sur une grande salle de pierre. Au passage, elle put voir une pièce étrange recouverte de signes plus glauques les uns que les autres. Elle avait les pieds et les mains attachées et ne pouvait donc pas assomer l'homme pour partir de son côté. Elle devait attendre et continuer de faire semblant d'être inconsciente pour tenter quelque chose en temps et lieu.
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