État de crise

Kelley avait fait le trajet de la clinique d'un pas rapide. Le village semblait s'animer. Avec es coups de feu du matin, et l'arrivée des étrangers en après-midi, certains gravements blessés, les rumeurs battaient leur train. Certains parlaient même de bête intuable dévorant les chairs humaines. Ils ignoraient à quel point ils avaient raison...

Kelley pénétra dans sa maison. Il jetta son manteau sur le table de la cuisine, comme à son habitude. Il se dirigea ensuite vers une armoire au dessus de l'évier et l'ouvrit, y découvrant un multitude de bouteilles de rhum. Il en prit une et l'ouvrit pour en boire à grande rasades. Une fois calmé, il ouvrit un tiroir et s'empara d'un carton de cigarettes et d'allumettes. Il s'alluma une cigarette et se dirigea à l'étage. Il fit irruption dans sa chambre. Il ouvrit un coffre et y prit son Ranger ainsi que ses munitions. Il y trouva égallement une poiche rouillée et tachée de sang séché, vertiges de ses anciennes querelles. Il paça ces armes et se dirigea vers sa garde robe. Il retira ses vêtements de travails tachés de sang, qu'il jeta au sol sol, avant d'enfiller un jean et un chemise noire.

Il fourra son ranger dans sa ceinture et ses munitions dans ses grandes poches. Il accrocherait sa poiche dans son dos lorsqu'il aurrait enfillé son manteau. Il était près à aller rendre une visite au maréchal.

((ooc: pas grand chose à ajouter là-dessus. tu peux aller voir le maréchal à moins que tu était en train d'attendre. Tu reprend toutes tes balles perdues également.))

Kelley redescendit au rez-de-chaussée et alla à la salle de bain. Il prit un vieux linge qu'il mouilla et entreprit de soigner sa blessure au visage. Il la nettoya pour l'observer dans le miroir. Il grogna : Ce sont des points de suture qu'il lui aurrait fallu, ou au moins un pansement.

Mais comme le docteur était plus que débordée en ce moment, il vallait mieux s'en passer. Aussi se rendit-il à la chaise où il avait laissé son manteau et le passa autour de ses épaules. Puis il ressorti pour se rendre à la prison, où il trouverais surement Cale.